Mutuelle maladie professionnelle : quelle prise en charge pour les affections causées par le travail et qui paie cette complémentaire santé ?
La prise en charge des maladies professionnelles par la sécurité sociale et la mutuelle santé intéresse, chaque année, près de 50 000 salariés et fonctionnaires, une fois que :
- leur pathologie est reconnue comme une maladie professionnelle par un médecin.
- leur dossier est accepté par la branche AT-MP (Accident du travail et Maladie professionnelle) de l'assurance maladie.
La sécurité sociale prend en charge une partie des soins et la mutuelle, qu'elle soit individuelle ou celle de l'entreprise, complète le remboursement des frais médicaux durant la maladie professionnelle ou suite à un accident du travail.
Quant à savoir qui paie cette complémentaire santé, trois situations sont possibles :
- L'employeur supporte une partie ou la totalité de la cotisation, si le salarié perçoit encore une indemnisation ou un revenu de la part de son travail. Cela signifie que la complémentaire santé d'entreprise est encore active et l'employé va reprendre le travail dès son rétablissement.
- Le salarié paie seul sa mutuelle si l'arrêt pour maladie professionnelle est définitif sans percevoir de revenu de la part de l'employeur. Dans ce cas, la complémentaire santé du travail est suspendue.
Dans la 2ème situation, le malade est mené à réaliser un devis sur un site comme « Mutuelles-Comparateur.fr » afin de choisir une mutuelle payée par ses propres moyens pour rembourser ses frais médicaux non pris en charge par la sécurité sociale. Cela concerne surtout :
- les dépassements d'honoraires des praticiens
- les prothèses et équipements médicaux nécessaires
- les dépenses de confort et la chambre particulière dans les hôpitaux, etc.
Dans la suite, plus de précisions sur le paiement de la mutuelle et la prise en charge des frais médicaux lors d'un arrêt travail causé par une maladie émanant du travail.
Mutuelle maladie professionnelle : quelle prise en charge des frais médicaux est prévue pour un travailleur touché par une affection liée au métier ?
La sécurité sociale reconnaît une affection professionnelle si le taux d'incapacité est d'au moins 25 %. Elle accorde une prise en charge égale à :
- 100 % du tarif de convention de l'ensemble des frais liés à la maladie professionnelle constatée par le médecin, comme les consultations, les imageries et les analyses médicales, etc.
- 150 % pour les équipements et appareillages médicaux et orthopédiques utiles au malade (audioprothèses, fauteuil roulant, béquilles…).
Cette prise en charge exclut les dépassements d'honoraires et les actes à tarifs libres nécessitant une mutuelle, comme :
- Les consultations de spécialistes du secteur 2 (souvent avec dépassements)
- Les prothèses dentaires
- Les actes de confort médical, etc.
Ainsi, bien que la prise en charge de la sécurité sociale soit relativement élevée pour certains soins réalisés dans le cadre d'une maladie à caractère professionnel, elle reste sélective et insuffisante. Pour cela, une mutuelle haut de gamme peut être indispensable pour rembourser les tarifs exagérés de certains médecins, les médecines douces (jusqu'à 60 €/séance), la chambre individuelle (entre 60 et 100 €/jour), les actes préventifs dont les vaccins et les bilans de santé, etc.
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Mutuelle pour maladies professionnelles : qui paie ses cotisations en cas d'arrêt de travail par le salarié ou le fonctionnaire ?
L'arrêt de travail pour maladie professionnelle entraîne la suspension ou la perte de la mutuelle d'entreprise ou collective au sein d'une administration. En effet, aucun salaire n'est versé durant cette période par l'employeur, sauf en cas de convention collective le permettant. D'ailleurs, il n'existe que 2 situations possibles pour financer la complémentaire santé d'un employé subissant une invalidité causée par son métier :
- Le salarié en arrêt de travail pour maladie professionnelle paie lui-même sa mutuelle santé : pour cela, la sécurité sociale peut sous certaines conditions lui verser une indemnisation journalière calculée sur la base de son ancien salaire et suivant sa situation médicale.
Pour cela, il est nécessaire de s'adresser à la branche AT-MP de l'assurance maladie qui se charge du versement des indemnités journalières, permanentes ou temporaires. Ces dernières servent aussi à mieux supporter la perte de revenus liée à une incapacité de travailler.
Par ailleurs, la demande et le dossier à constituer nécessitent de remplir une « feuille d'accident du travail ou de maladie professionnelle » (Cerfa n°11383*02) et une « Demande d'indemnité temporaire d'inaptitude » (Cerfa n°14103*1), toutes les deux téléchargeables sur le site « Ameli.fr ».
Suite à cela, il est indispensable de choisir une mutuelle adaptée à la nouvelle situation médicale. - L'employeur paie entièrement ou partiellement la cotisation de la mutuelle : dans ce cas, une partie du salaire ou une indemnité est versée au travailleur et la complémentaire santé de l'entreprise est maintenue. Pour cela, il est nécessaire que l'employeur soit signataire d'une convention collective prévoyant les cas de maladies professionnelles. Afin de s'en assurer, il est indispensable de poser la question au service des ressources humaines qui confirme ou non ce genre d'avantages.
Dans le pire des cas, il est possible de demander la complémentaire santé solidaire (CSS) pour obtenir une couverture santé gratuite.
Les deux situations excluent la possibilité d'une portabilité de la mutuelle obligatoire et le paiement des cotisations par l'employeur pour une durée allant jusqu'à 12 mois. En effet, l'arrêt de travail pour maladie professionnelle n'est pas un licenciement.
Hormis cela, les maladies professionnelles reconnues sont définies par la loi et listées par l'INRS * : le tableau 57 pour les affiliés du régime général et le tableau 39 pour le régime agricole.
Mutuelle accident de travail : quelles garanties la distinguent d'une formule spéciale maladie professionnelle ?
Une mutuelle adaptée en cas d'accident du travail englobe l'ensemble de garanties pour prendre en charge des dépenses médicales qu'une formule santé spéciale maladie professionnelle. Toutefois, elle est plus focalisée sur le remboursement des :
- Hospitalisations :
Le travailleur a intérêt de choisir une mutuelle hospitalisation aux frais réels pour couvrir en totalité les coûts des chirurgies suite à un accident, la chambre particulière, etc.
- Rééducations :
Elles sont à rembourser suite à tout accident du travail et les mutuelles efficaces incluent des taux pouvant atteindre 450 %. De plus, les séances de kiné en cabinet ou à domicile sont couvertes jusqu'à 250 %.
- Les cures thermales :
Elles font partie du processus de rétablissement et les assureurs partenaires proposent des prises en charge à 100 % avec des forfaits de 300 € pour l'hébergement et le transport.
Dans cette perspective, le professionnel est conseillé de porter une attention à la prise en charge de dépassements d'honoraires suite à l'accident du travail.
Ces détails sont à vérifier lors de comparer gratuitement les offres des mutuelles et assurances santé aux tarifs avantageux.
* Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles
Article mis à jour le 19/09/2025 | Par Mutuelles-comparateur.fr
Vous pouvez éviter les dépassements d’honoraires liés à la chirurgie suite à un accident de travail uniquement dans les hôpitaux publics. Pour cela, il est nécessaire de demander la prise en charge de la sécurité sociale qui rembourse à 100 %.
Evitez de rester sans mutuelle après un accident de travail ; elle peut servir durant la rééducation. Si les prix pas chers vous intéressent, faites un devis sur ce comparateur, vous allez être agréablement surpris.